Le Dévoreur des morts sommeille au fond des limbes
Chaque nuit, sans un bruit, ses mains tâtent dans l’ombre
Où sont les ennemis qui hantent ses décombres ?
La couronne brisée du désespoir le nimbe
Ses maîtres ont péri, seul reste son royaume
Tout au fond, sous le monde, en un lieu désolé
Les cris des corps vivants le vénèrent et l’embaument
Le Dévoreur des morts et son grand mausolée