Le mercenaire ne connaissait pas les frontières. Il ne prêtait allégeance à personne, n’était attaché à aucune servitude, à aucun pays, aucun héritage. En cela, il était libre. Rien ne lui appartenait, si bien que le monde entier lui appartenait. Et les gens le haïssaient pour ça.
« Maraudeur, long est le chemin,
Comme le vent, rien ne te retient,
Ni roi, ni seigneur dans leurs palais dorés