Rien de plus qu’un étron flottant dans l’océan.Cela fait quarante-trois jours que le Veloz a quitté l’île de la Tortue. Léger et fin, le navire est taillé pour filer vite avec ses grandes voiles assemblées de façon à capturer chaque filet de vent.
Le mercenaire ne connaissait pas les frontières. Il ne prêtait allégeance à personne, n’était attaché à aucune servitude, à aucun pays, aucun héritage. En cela, il était libre. Rien ne lui appartenait, si bien que le monde entier lui appartenait. Et les gens le haïssaient pour ça.
« Maraudeur, long...