Cela ressemble à un tunnel. Un tunnel d’un blanc chaleureux, apaisant, qui vous attire irrésistiblement. Vous flottez dans les airs, plus légère qu’une plume, baignée par la douce clarté. Vous êtes bien.
Yibobo vodoun, ayibobo vodoun ! Orisha, tu es prête pour le voyage. Écoute la voix de Mawu, entends le chant de la savane, cherche l'appel de la terre.
Oukeni, à quoi ressemble le monde d'en dessous ?
Aucun de ceux qui foulent la surface ne le sait. Il n'y a que les morts qui ont franchi ses portes...