Par : Kermit
Voila huit jours que votre groupe a quitté le campement Oramok. Vous avez découvert avec émerveillement que le monde qui vous entoure va au delà de la masse glacée sur laquelle vivent les Heidas depuis l'aube du monde, avant même que le soleil n'existe, et que vous n'aviez encore jamais quittée....
Désolé de cette réponse tardive. Normalement oui mais les choses ont pris semble-t-il un énooooorme retard, pour des raisons indépendantes de ma volonté.
Je ne pouvais pas ne pas commenter cette AVH, qui m’a mis une énorme claque ! Une claque aussi bien par sa maîtrise littéraire que par sa radicalité pleinement assumée. Une œuvre dense, brillante, et qui ne transige jamais avec son propre parti-pris.
Le pastiche du titre n’est pas gratuit. Sans faire de la psychologie à deux sous, il renverse la quête de l’âme vers la matière, du souvenir vers l’oubli impossible de l’humiliation. Le texte emprunte même, dans un style torrentiel, à la fois délibérément trivial et étonnamment lettré, les sinuosités proustiennes, mais sans jamais se prendre les pieds dans le tapis. Et là, franchement, j’ai rarement vu ça dans une AVH, c’est terriblement fort.
La langue est d’une aisance folle : argot, onomatopées, digressions savantes, parodies littéraires — tout ça coule (
dans les fonds de culotte) avec une justesse incroyable, sans esbroufe, sans prétention. C’est du grand art… en douce.L’aventure, en apparence dérisoire bascule très vite dans un cauchemar kafkaïen, et chaque choix devient une lutte contre un système absurde, normatif, hygiéniste, voire autoritaire. On est pris au piège dans un labyrinthe froid et bureaucratique, mi-réaliste, mi-onirique, qui reflète les dérives d’une société de contrôle, d’une désespérante complexité, par essence nihiliste.
Et puis, attention, le recours à la scatologie ne sert pas ici de simple provocation gratuite ! Il devient matière (
fécale) littéraire, une esthétique du corps refoulé, du honteux, du physiologique rendu politique.C’est très, très bien vu : notre système digestif, souvent tabou, sert de porte d’entrée (si j’ose dire) vers l’analyse sociale, un révélateur d’humanité nue, loin de tout héroïsme fabriqué, parfois érigé en modèle.
Ici, le corps ne sauve personne. L'injonction irrépressible de chier l'emporte sur la destinée absconce forcément pure et émancipatrice. Et c’est précisément cela qui devient vecteur de critique sociale, d’interrogation sur la norme, sur l’ordre, sur la honte.
Fifre ne renonce pas pour autant à l’humour. Mais c’est un humour rabelaisien, frontal, décapant, qui accentue encore le malaise existentiel. On rit… jaune. Le contraste est d’autant plus fort, et la question centrale devient : jusqu’où peut-on tomber sans perdre son humanité (ou du moins, les conventions de l'humain répondant aux codes imposés de la société) ?
Kafka, évidemment. Mais aussi peut-être Foucault, Ionesco… et un petit quelque chose de Céline, dans le phrasé heurté, dans la noirceur lucide, dans cette façon de cracher du style tout en disséquant la société à vif.
Alors que dire ? Un diamant enrobé de caca ? C’est trop facile, et ça ne rend pas vraiment hommage à la finesse du propos.
Non, ce texte, c’est une leçon de style, une démonstration d’intelligence et de liberté littéraire. À tel point que, je le dis franchement, sans flagornerie ou modestie surjouée, ça m’a mis un coup au moral : je me suis senti tout petit, moi qui gratouille mes propres textes avec tant de maladresse.
Il y a là un gouffre — un gouffre lumineux, impressionnant — entre mon bricolage d’auteur et ce bijou d’irrévérence maîtrisée.
Oui, cette œuvre divisera. Elle dérange, elle bouscule, elle heurte même. Mais une fois qu’on accepte le voyage (
au bout du sphincter), on n’en ressort pas indemne.C’est peut-être le truc le plus puissant que j’ai lu sur Littéraction, à la fois par son choix de sujet, son audace formelle, et par la facilité apparente avec laquelle l’auteur se joue des mots, des concepts, des symboles… et de nous.
Enorme respect, vraiment.
Je crois que je vais me mettre au jardinage.
Intrigué ce jour par le titre mystérieux de cette AVH, j’ai très rapidement compris (ce que je n'avais pas saisi de prime abord) qu’il s’agissait d’un hommage subtilement décalé et bourré de clins d’œil à Ian Livingstone et au Labyrinthe de la Mort. On aurait pu craindre un simple exercice de style, comme une parodie un peu potache, mais l'écriture est merveilleuse, à la fois respectueuse de son sujet et pleine d’ironie, procurant un plaisir de lecture mais aussi de jeu.
La construction est également remarquable. L'AVH est profondément métatextuelle, car elle interroge constamment les archétypes et procédés des LVDH et ne se cesse de se retourner sur elle-même en de multiples jeux de miroir. En tant qu’aventurier conscient d’être immergé dans une aventure imaginée par un auteur bien connu, et que nous avons déjà lue et relue, nous anticipons toutes les conséquences de nos choix et actions… mais ce serait bien trop simple si nous étions omniscient et en plein contrôle de la situation ! Il y a dans cette AVH un côté « jour de la marmotte » extrêmement jubilatoire qui nous incite à rechercher, ou provoquer via un mécanisme de jeu très original, des décalages avec notre connaissance du futur afin d’orienter notre destin vers un succès improbable (ne serait-ce qu'à la seule vue de nos caractéristiques !). J’avoue d’ailleurs que j’ai pour l’instant échoué. Ma première tentative s’est achevée dans une arène, tué par une Manticore contre laquelle je n’avais hélas aucune chance !
Je n'ai jamais pris le temps de tenter de vous proposer une oeuvre de ma composition mais j'avoue que je suis admiratif de la passion et du talent de la plupart des membres de cette communauté d'écrivains amateurs, qui m'a souvent fait penser à celle - liée aussi par la passion de l'écriture dans un genre littéraire de "niche" - des écrivains de l'UAPA et d'autres associations d'écrivains amateurs du début du siècle (je parle du XXème siècle !) d'où émergea notamment - pour le plus connu d'entre eux - HP Lovecraft. Et je suis heureux de voir désormais en librairie (et d'en acheter de temps à autre !) quelques-unes des AVH dont j'avais découvert les prémices il y a plusieurs années, sans penser que vous arriveriez à ressusciter le genre et à le renouveler pour le faire redécouvrir par une nouvelle génération ! Encore bravo à tous !!!!
Une édition Posidonia est prévue pour les volumes 2 à 4 ?
C'est une grande surprise inattendue d'avoir l'opportunité de parler à l'héroïne du jeu ! Cela doit être une sorte de magie ! Es-tu réellement une fille ? Parce que je suis un gars et que j'aime seulement les filles, donc je ne suis pas sûr si tu es Marie ou Martin ? Si tu es une femme ou non, ça change tout... Je préfère avoir une amie femme parce que je ne m'intéresse pas aux hommes. C'est très important pour moi. :)
Je recommence à jouer car je n'ai pas joué depuis longtemps, je dois recommencer depuis le début. Peut-être que cette fois je finirai ce jeu. Marie est géniale ! Elle parvient toujours à faire face aux situations difficiles et personne ne lui donne de ordre. J'aime ça!
L’histoire semble avoir été racontée honnêtement par une adolescente, ou même par une femme de 22 ans. Après 40 ans, on perd peu à peu le désir du type d’activité et de vie que Marie représente. Au moins Marie est éternellement vivante, jeune et actuelle dans son labyrinthe ! :)
Si Marie avait le bon ami dont elle avait besoin au bon moment de sa vie, elle serait en bonne santé, heureuse et pas seule. Il n’est pas facile de faire face à la vie tout seul. Il n’est pas facile de sortir définitivement du labyrinthe, car le monde extérieur ne sera toujours pas « le mien ». « Je ne m'intègre pas dans le monde. » Les jeux sur les labyrinthes, les mondes et les rêves rappellent toujours le thème du « Fantôme de l'Opéra ». Le plus souvent, il faut toujours retourner ensuite en salle d'isolement.
Parce qu'on doit trouver son monde réel et un véritable ami qui voit et comprend la même chose, le même monde réel. Marie serait mon amie du même monde probablement. ;)
Ici, sur les sites de jeux, j'ai déjà trouvé quelques amies qui montrent des mondes intéressants que je pourrais partager. J'adore les univers des femmes ! :) Mais les mondes doivent être honnêtes, réels, comme issus de rêves, ou résultant de problèmes par rapport au monde réel, hmm... qu’en penses-tu Marie? ... :)
Je confirme que le jeu est très humoristique car il semble sincère, comme une histoire vraie d'une jeune femme ou d'une adolescente qui essaie de faire face à un monde difficile où tout le monde est contre elle.
"puis il m’encule, me tirant les seins, trifouillant ma bouche, m’écrasant le corps contre le mur de pierre..."
"Avec mes mains, j’essaie de le repousser, de lui attraper les couilles pour les briser, mais je n’arrive qu’à le griffer..."
:)
Amitié pour Marie
de Goût
Tout un univers en si peu de paragraphes, remarquable ! A faire avec une musique adéquate pour se mettre encore plus dans l'ambiance !
Je ne me suis pas exprimé clairement: "c'est courageux de commenter comme ça" - Marie est mon amie et je ne voulais pas dire « quelqu'un comme ça », bien sûr. Ouf...
Je crois que j'ai trouvé un bug dans ton jeu :
par. 28: J’ai dû être victime une erreur médicale
Je confirme que les fins ouvertes ont leur charme, mais les fins ouvertes obligent à continuer l'aventure, je pense, donc il faut trouver un moyen de toute façon. :)
Je joue à ce jeu depuis longtemps, je suis dans les coulisses du manoir, une scène sympa, deux jeunes femmes discutent.
Ce jeu est enfin dans l'esprit de Chrysalide ! Je l'aime! Fête, invités, femmes, érotisme, quelque chose se passe tout le temps, une action active qui ne laisse pas s'ennuyer. Je suis toujours curieux de savoir ce qui va se passer ensuite. En plus, le secret, sujets psycho-médicaux, folie, sommeil, réalité, expériences secrètes. J'adore ce genre d'aventures et de sujets ! Et les femmes. Sans les femmes, le monde n'a aucune chance d'être intéressant, c'est évident.
J'ai aimé et je vais y jouer jusqu'au bout, c'est évident. L'autrice de ce jeu doit être une vraie perverse au niveau d’une femme adulte et intelligente. J'aime ca!
J'ai trouvé quelques erreurs ou bizarreries linguistiques, par exemple :
par. 101 : Il semble à la jeune femme qu’elle est sur le point de ce souvenir de quelque chose d’important.
par. 18 : elle se jetèrent dessus en riant et roulèrent ensemble follement.
par. 161 : augmenta sa perplexité (pas de point à la fin de la phrase)
par. 27 : que les agents de sécurité hésiteront du reste à déranger (pas de point à la fin de la phrase)
par. 98 : Si le code Changement est noté → 59 ; (erreur de redirection vers le paragraphe 59)
Je ne pense pas que la première partie soit suffisante pour une histoire complète. Cette histoire laisse un vide, une tragédie, un néant, une condamnation au destin.
Pour retourner dans le monde des vivants, il suffit d'accomplir une certaine tâche importante liée à la mauvaise fille qui a tout déclenché. C'est elle qui a poussé l'héroïne dans le monde gris. Il faut retourner dans le monde des vivants dans la deuxième partie du jeu.
Même en étant une vampire ou une sorcière, on peut être mort ou vivant ; actif, heureux, au lieu de disparaître dans l'oubli éternel, errant sans but.
Je regardais votre commentaire sur « Le Labyrinthe initial » - c'est courageux de commenter le jeu de quelqu'un comme ça. ;)
Bravo, le prix est amplement mérité, j'adore cette histoire.
Difficile d'en parler sans spoiler ;-)
(6 minutes, difficulté facile, jouez directement sur téléphone/PC/tablette)
Dans cette enquête tutoriel de 5 minutes, aidez Abou Kassem à retrouver son trésor.
Les enquêtes Open adventure ne sont pas spécialement difficiles. On ne peut pas "mourir", ni "perdre" pendant le jeu. Il n'est pas nécessaire de faire plusieurs "run" pour parvenir à la "bonne" solution.
Alors lisez avec attention, suivez les bonnes pistes, faites marcher votre déduction, et... prenez plaisir à parcourir cette enquête :-)
(6 minutes, difficulté facile, jouez directement sur téléphone/PC/tablette)
J'espère que vous allez dévorer cette fable avec autant de plaisir que j'en ai eu à la cuisiner...
Les enquêtes Open adventure ne sont pas spécialement difficiles. On ne peut pas "mourir", ni "perdre" pendant le jeu. Il n'est pas nécessaire de faire plusieurs "run" pour parvenir à la "bonne" solution.
Le coeur du jeu Open Adventure est de suivre les bonnes pistes, de comprendre ce qu'on lit, puis d'en déduire la solution.
(30-40 minutes, difficulté difficile, jouez directement sur téléphone/PC/tablette)
Les enquêtes Open adventure ne sont pas spécialement difficiles. On ne peut pas "mourir", ni "perdre" pendant le jeu. Il n'est pas nécessaire de faire plusieurs "run" pour parvenir à la "bonne" solution.
Le coeur du jeu Open Adventure est de suivre les bonnes pistes, de comprendre ce qu'on lit, puis d'en déduire la solution.
(30-40 minutes, difficulté medium, jouez directement sur téléphone/ PC/tablette)
Les enquêtes Open adventure ne sont pas spécialement difficiles. On ne peut pas "mourir", ni "perdre" pendant le jeu. Il n'est pas nécessaire de faire plusieurs "run" pour parvenir à la "bonne" solution.
Alors lisez avec attention, suivez les bonnes pistes, faites marcher votre déduction, et... prenez plaisir à parcourir cette enquête :-)
Salut, s'il participe au yaz, se serait top de lui faire un sujet sur le forum RDV au 1 =)
Salut, s'il participe au yaz, se serait top de lui faire un sujet sur le forum RDV au 1 =)
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